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La mécanique française au 6ème rang mondial

Les chiffres annoncés par la Fédération des Industries Mécaniques (FIM) prouvent que l'activité est restée dynamique sur l'exercice 2011. Les entreprises de la mécanique ont en effet enregistré un chiffre d'affaires en hausse de 8,3% l'année passée à 109 milliards d'euros (9 mois réels et quatrième trimestre estimé) à comparer avec la progression du PIB de 1,7%. Après un premier semestre dynamique on a cependant noté un ralentissement au second semestre.

La mécanique française est au 6ème rang mondial derrière les États-Unis, l’Allemagne, la Chine, le Japon et l’Italie. Point positif, nos facturations globales sont plus élevées que la moyenne européenne. En outre, après une année 2010 atone, les investissements ont bondi de 7% en 2011. Et après un fort ralentissement au troisième trimestre, ils sont repartis à la hausse en fin d’année. Par ailleurs, la mécanique française reste orientée sur l’Union Européenne, zone la moins dynamique. A contrario, la mécanique française a été particulièrement dynamique hors zone euro et ce, pour différentes raisons : elle reste le premier fournisseur de l’Allemagne mais ce qu’elle exporte en Allemagne est destiné à terme au monde entier ; beaucoup de sites de production d’entreprises étrangères mécaniciennes sont en France et produisent pour le monde entier.

La transformation des métaux a enregistré une forte activité en 2011 (+ 8,3 %) notamment grâce à la bonne tenue des marchés automobile, ferroviaire et aéronautique sans oublier la construction métallique. L’équipement, l’autre grand secteur des industries mécaniques, a connu une forte activité en 2011 (+ 9,1 %) à la fois grâce à l’investissement soutenu des industries dans leur outil de production mais aussi à la bonne tenue de nombreux secteurs clients et plus particulièrement à l’international.

Les effectifs des industries mécaniques, premier employeur industriel de France, sont restés stables en 2011 avec 620 000 salariés (environ 20 % de l’emploi industriel). Après un 1er semestre marqué par la reprise de l’intérim et des CDD, le 2ème semestre a bénéficié d’une phase de renforcement des effectifs en contrats à durée indéterminée grâce à la confirmation de la bonne santé du secteur en général.

En 2012, l’activité des industries mécaniques devrait pour la deuxième année consécutive être mieux orientée que celle de l’ensemble de l’économie française qui ne prévoit qu’une croissance d’au mieux 0,5 %. En effet, compte tenu de leurs carnets de commandes, elles pourraient connaître une progression entre 3 et 5 % en valeur en 2012.

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