La FIM (Fédération des Industries Mécaniques), le Cetim et l’AFM (Association Française de Mécanique) organisaient il y a quelques jours une conférence de presse pour présenter le « Livre blanc de la recherche en mécanique » réalisé par l’AFM. Cet ouvrage a pour objectif d’identifier des besoins industriels et des technologies innovantes, de proposer des axes de recherches pour initier des projets R&D, et d’informer les industriels, les décideurs, mais aussi les scientifiques qui peuvent ignorer les ressources que recèle leur milieu. Plus d’une centaine d’experts ont participé à l’élaboration de ce document de plus de 250 pages qui devrait ouvrir des perspectives aux entreprises qui font le choix de l’innovation technique.
Cette édition fut également l’occasion pour différents intervenants de rappeler l’importance de la filière mécanique pour l’industrie dans son ensemble. Il est vrai que depuis quelques années, ce sont les technologies de la connectivité au web, de l’informatique ou encore de l’électronique embarquée qui trustent les premières places en matière d’innovation technologique. Pourtant, la filière mécanicienne réunit 1.2 million de salariés dans quelques 30.500 entreprises. Et pour qu’elle rentre de plain-pied dans « l’usine du futur », elle doit relever deux défis : la multidisciplinarité et la simulation numérique.
