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Graphisoft ArchiCAD passe en version 13

L’éditeur hongrois Graphisoft lance la version 13 de sa solution orienté AEC ArchiCAD dont la principale nouveauté est la mise en place d’un serveur BIM facilitant la collaboration en temps réel des équipes projets.

 

Collaborer sans contraintes…

Comme toute nouvelle version de logiciel, ArchiCAD 13 gagne en productivité avec de nombreuses petites améliorations facilitant les tâches récurrentes des utilisateurs. Nous en détaillerons plus loin les principales. Mais la nouveauté majeure est sans aucun doute l’intégration au sein de TeamWork d’un serveur BIM géré par un OS spécifique. Comme l’explique Pierre Judde, responsable produit chez Abvent, distributeur français de l’offre de Graphisoft, « le concept de BIM* a dix ans et permet de coordonner efficacement un projet complexe. Mais, jusqu’à cette nouvelle version, les outils de collaboration disponibles sur ArchiCAD restaient relativement lourds à mettre en œuvre. Les utilisateurs étaient liés localement au serveur de projet. En cas de modifications de celui-ci, la totalité du fichier transitait sur le réseau de l’entreprise (temps d’attente) et la définition de son environnement de travail restait assez rigide. La V13 progresse énormément sur cet aspect et offre une nouvelle approche du travail en équipe grâce à la centralisation des données sur un serveur BIM. » Mises à jour en permanence, les données sont ainsi accessibles depuis le réseau de l’entreprise ou de tout autre point de la planète à travers une connexion web ! Les droits d’accès peuvent être définis dynamiquement, sans limite de participants, et avec un paramétrage très fin des droits. On peut ainsi spécifier pour chaque collaborateur les projets, clients, dossiers, calques… et même type de modifications permises. De plus, inviter un nouveau partenaire extérieur peut se faire par l’envoie d’un simple lien web dans un email. Enfin, seuls les éléments modifiés transitent entre l’utilisateur et le serveur, d’où une attente réduite lors de la synchronisation.

 

… ou presque

On l’aura compris, cette architecture nouvelle favorise la sécurisation des données, la réactivité du système et le contrôle dynamique du flux de travail. Chaque participant à un projet peut réserver sur le plan sa zone d’intervention, des éléments spécifiques en fonction de son métier, voire des calques et même mixer ces différents critères. ArchiCAD l’avertit en cas de conflit avec une précédente réservation et l’invite soit à modifier sa sélection, soit à la partager avec son partenaire. Il n’y a pas de ralentissement du système si l’on ajoute un ou plusieurs intervenants et la réservation d’accès est totalement transparente. « Pour nos clients, cette refonte de TeamWork ne peut que les aider à diffuser des processus rigoureux au sein de leurs équipes tout en assurant leur traçabilité régulière, et ceci avec le minimum de contrainte… » renchérit Pierre Judde. Si le logiciel intègre un outil de messagerie instantanée avec historique, on regrette cependant l’absence d’un outil d’abonnement à la notification automatique par mail en cas de modification impactant votre travail, comme cela existe sur des logiciels employés dans le secteur mécanique.

 

Quoi de neuf côté interface ?

  • Règles verticales et horizontales apparaissent et permettent de positionner simplement des lignes guides, ceci dans toutes les vues projetées.
  • Hachures adaptatives pour les murs isolants, sur coupes et documents 3D.
  • Représentation graphique des toitures et des dalles en plan à l’aide d’une hachure image s’adaptant aux variations de dimensions à postériori.
  • Possibilité d’orienter une vue plan selon n’importe quel angle et sans perte de cohérence des données.
  • Possibilité d’ajuster l’inclinaison des nez de dalles et des bords de toitures, ainsi que d’en changer partiellement les matériaux. Pour des métrés plus précis, on peut également qualifier les contours des toitures.
  • Tous les éléments d’un projet sont stockés par défaut dans le fichier projet lui-même (fini les objets manquant à l’ouverture d’un projet).
  • Les annotations peuvent être apportées directement sur les ouvrants dans la fenêtre de nomenclature interactive. On peut également choisir la cotation automatique.
  • Optimisation de la fonction chercher/sélectionner pour affecter plusieurs valeur à un critère de sélection. De plus, les requêtes peuvent être sauvegardés et partagées.
  • Export DWG avec sauvegarde du carnet de mise en page empilé dans un seul document, ce qui évite la déperdition grâce à la centralisation des informations.
  • Filtre d’importation permettant de trier les calques à conserver en amont de l’ouverture d’un fichier DXF/DWG.
  • Prise en charge de l’environnement 64 bits de Windows.
  • Enfin, le rendu OpenGL gagne en qualité avec un affichage sans aliasing des diagonales.

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